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">L’extrait du cadastre napoléonien datant de 1828 montre bien l’antériorité du développement du bourg d’Ecuillé et sa formation ancienne. On observe l’église et les habitations groupées autour des actuelles rue des Ecoles, de l’Eglise et du Centre. On remarque également quelques habitations plus isolées le long des voies existantes et notamment le domaine du Doyenné. Le réseau viaire actuel est déjà existant: on retrouve le tracé des routes départementales, la voie communale n°3 et l’ensemble des rues du centre bourg ancien.

 

 

 

ARCHITECTURE ET ORGANISATION DU CENTRE BOURG ANCIEN :

 

Le centre bourg historique, de taille réduite, est organisé autour de l’église et de quelques habitations très anciennes (antérieures ou contemporaines du cadastre napoléonien). On note que la structure actuelle du bourg est déjà formée. Celle-ci, au cours des années suivantes s’est surtout renforcée par des constructions sui sont venues combler des vides, jusqu’au milieu du 20ème siècle.

 

L’ensemble ainsi constitué (bâti, jardins, murs, dépendances, …) est cohérent et harmonieux malgré une grande variabilité dans les détails architecturaux ou urbains et la présence d’un bâti modeste. Cette homogénéité provient de la densité créée par :

• des continuités minérales (bâtiments et murs) qui définissent l’emprise des voiries,

• la juxtaposition des constructions.

 

 

Par ailleurs, le centre bourg se caractérise par un registre de voies et d’espaces publics hiérarchisés: rue principales, ruelles, places, …

 

Au niveau architectural, le bâti est caractérisé pour l’essentiel par :

• en façade, l’utilisation de la pierre de tuffeau, ou de pierres enduites,

• Les chainages sont souvent soulignés par des pierres de taille

de tuffeau ou par de la brique,

• Les toitures sont en ardoises, à 2 ou 4 pans.

 

Les maisons de maître sont isolées sur leur parcelle, elles comprennent un rez-de-chaussée, un premier étage et des combles, et se situent en périphérie du bourg ancien. Les autres habitations sont généralement modestes, avec un seul niveau, à l’exception de quelques maisons localisées place de l’Eglise ou le long de l’axe principal.

 

Deux maisons très anciennes peuvent être identifiées, l’une derrière l’Eglise (ouvertures irrégulières, porte d’entrée basse et ornementée), l’autre rue de la Tonnellerie. Le bâti ancien resserré autour de ses voies est cerné en périphérie ou en cœur d’îlots par un registre de jardins, contribuant à le qualifier.

 

Le Domaine du Doyenné et l’entrée du Domaine du Château de la Roche sont des éléments patrimoniaux qualitatifs aux portes du bourg.

 

 

 LES EXTENSIONS URBAINES RÉCENTES (1970-2010) :

 Lotiss présentation

Habitat pavillonnaire :

 

D’une manière générale on peut constater que les dernières décennies ont vu fleurir sur la commune un habitat que l’on peut considérer comme diffus le long des principaux axes existants. Cet habitat se caractérise par :

 

• des implantations liées à des opportunités foncières, sans réflexion d’ensemble, entrainant d’importantes consommations d’espaces,

 

• des problèmes de sécurité liés à la multiplication des accès sur les voies,

 

• le problème de l’absence de traitement des voies (fossés, busage, …)

  

• un modèle architectural unique: le pavillon isolé en milieu de parcelle avec des typologies de construction marquées de leur époque de construction.

Ce type de développement, contrairement au bourg initial concentré, étend l’agglomération de manière linéaire le long des axes existants.

Opérations groupées– lotissements :

Depuis 2000, plusieurs opérations ont permis à la commune de s’étendre au travers d’opérations de lotissement organisées autour de plans d’ensemble :

l’opération du Verger organisée autour d’une impasse (non connectée au reste du bourg), et qui associe de l’habitat et des équipements publics (scolaires et de loisirs),

le lotissement du Portineau, organisé autour d’un découpage parcellaire plus que par rapport à un plan d’ensemble.

• le lotissement du Doyenné, inscrit entre le bourg ancien et le Domaine du Doyenné.

 

  • Lotissement de 6 lots au Clos du Charron en vente depuis 2015 

 

 

 

 

L'habitat rural :

 

Malvoisine présentation

 

L’habitat rural est de qualité très irrégulière en fonction de son époque et de son origine. Certains bâtiments sont très modestes et en présentent toutes les caractéristiques: petits volumes, absence de recherche architecturale. D’autres, au contraire, démontrent une richesse et un souci de la qualité et du détail et contribuent à enrichir le patrimoine communal (ex: Malvoisine, ferme du Plessis-Bourré, Venise, Fassé, …)